Avancer dans le sens de la vie.

La vie comme un art

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La vie a un sens. Il s’agit de bien vouloir le suivre dans la joie et la bonne humeur.

J’entends parfois des gens dire que pour eux la vie n’a aucun sens. Des gens perdus, dans leur vie, qui ne savent pas vers où aller et s’en retrouvent si ce n’est malheureux, tout du moins, assez perturbés.

Et pourtant il n’y a rien de plus flagrant que le sens de la vie. La vie commence par la naissance. C’est son début. Et puis elle avance vers la mort qui est notre fin, mais pas la sienne. La vie continue son chemin sans nous, mais avec la vie que nous avons nous même apporté sur terre.

L’enfant placé au début de son histoire, après avoir reçu la vie, apprend à s’en servir : se nourrir pour ne pas mourir, gagner le réconfort affectif des siens pour être en harmonie et conserver sa place au sein du groupe pour se sentir solide et accepté. Mais l’autonomie de l’enfant passe aussi et c'est primordial, dans la transmission de l’adaptation à l’histoire de ses parents eux même adaptés à leurs parents, mais aussi dans la transmission de l’Histoire que nous partageons tous.

Le sens de la vie est profondément dans cette transmission qui doit être effectué par les parents biologiques de façon très concrète dans la réalité de l'enfant. C'est en voyant par lui même comment ses parents ont pu s'adapter à leur vie pour y survivre que l'enfant va pouvoir développer ses propres stratégies d'adaptation, en apprenant à se servir du bagage génétique qu'il partage avec ses parents. Par exemple : je suis rousse et je vois mon père roux vivre sa différence au milieu des bruns. De cette façon j'apprends moi même à vivre et à accepter ma différence et je m'intègre en harmonie dans un monde qui déteste les roux. :-)

Puis la vie avance dans la constitution biologique de l'humain qui se construit et viennent les hormones. L’enfant devenu adolescent doit maintenant gérer les désirs et les besoins de son corps et les adapter à sa réalité et à son environnement. La procréation se met en route dans tout ce qui compose l'être bouillonnant de vie et il doit chercher l’altérité. Cet.te autre à aimer a qui il pourra transmettre la vie par l'amour et engendrer une nouvelle vie pour construire sa vie de famille en s’émancipant de celle qu’il formait alors avec ses parents. L’oiseau doit quitter le nid et avancer vers son indépendance : gagner sa vie lui même.

La vie avance tout droit sans se retourner de façon excessive, il faut donc transmettre à nouveau en créant notre propre vie, mais en jetant un oeil avisé derrière nous pour respecter le travail colossal qui a été fait par ceux et celles avant qui souhaitaient nous assurer à nous et à notre descendance d'arriver à transmettre la vie nous aussi. Il faut donc sélectionner les traditions que nous souhaitons conserver dans notre gestion familiale personnelle parce qu’elles nous ont servies et ont été sources de paix, de bonheur et de joie et détruire celles qui nous ont blessés, que nous jugeons vides de sens dans notre nouvel environnement, voir nocives, sans rentrer en guerre contre elles, mais simplement en cessant de les utiliser. Tu ne le fais pas. Point.

En transmettant la vie, nous donnons une nouvelle dimension à la notre car les soins que demandent le nouveau né nous montrent ce que notre mémoire a enfoui, c’est à dire les soins que nous même avons dû recevoir et l’amour immense que nous ont porté nos parents que nous pensions si faillibles ou au contraire, le manque d’amour que nos parents nous ont laissé alors que nous les voyions si forts. L’heure est au pardon, à la réflexion, au partage, à la maturité.

Pour transmettre la vie, il faut pardonner à ceux qui nous l’ont donné et les remercier de ce cadeau sans équivalence. La vie n’a pas de prix et ils nous l’ont donné. C’est important, pour soi, de dépasser les rancœurs de notre enfance envers nos parents pour ne pas nous retrouver bloqués face à nos propres enfants et pire encore, les bloquer eux même. Il faut toujours, toujours, toujours avancer dans le sens de la vie avec bienveillance pour nos enfants, c'est à dire pour la suite de l'Histoire. Favoriser la vie c'est se favoriser soi même.

Et puis, avec le développement de nos enfants, en se retrouvant confronter aux autres enfants, nous nous rendrons vite compte que d’autres enfants, donc d'autres familles n’ont pas la même vision de la vie que nous et ne comptent pas nous laisser vivre comme nous l’entendons parce que notre mode de vie empiète sur le leur et les tue, de fait. Par notre simple vie, nous mettons fin à la leur. Par exemple en les privant de descendance : si je m'oppose à la procréation médicalement assistée parce qu'elle n'est pas juste pour l'enfant à naître qui ne pourra pas grandir avec la personne dont il est issu biologiquement et parce que cet enfant perdu dans le sens de la vie se retrouvera potentiellement à côtoyer mes enfants, mettant en danger notre façon de vivre dans le bon sens de la vie, alors je mets fin à la vie d'une famille en la replaçant dans sa réalité concrète de couple infertile dont l'histoire n'aura pas de suite dans la vie parce que les erreurs commises dans la transmission de la vie ont été telle que la vie préfère les éviter pour ne pas perturber l'histoire des autres et qui auront préféré bousiller un enfant avant de disparaître au lieu d'accepter leur vie et de la traverser coûte que coûte dans la joie et dans le bon sens...

Alors après avoir commencé par vivre, appris à vivre puis donné la vie, il s'agit de défendre la vie en marchant vers sa fin, la nôtre. Voilà le sens de la vie.

Ceux et celles qui ont été bénis de Dieu et ont tout reçu auront tendance à faire en sorte que la vie reste telle qu’elle est parce que pour eux, elle est sublime ! Ils sont beaux, en bonne santé, intelligents, ils ne manquent ni d’humour, ni de confiance en eux, ils se dépassent, prospèrent, brillent au côté de leurs enfants qui brillent tout autant, même quand ils sont dans le dénuement ou dans des situations hors normes que personne d'autre ne supporteraient et qu'ils traversent en chantonnant la paix de Dieu et c’est ce modèle de vie qu’ils entendent préserver pour leurs enfants comme pour eux même… Ils sont souvent vu comme des conservateurs, alors même qu'ils cherchent constamment à "progresser" dans le sens de la vie en apportant leur propre touche, ce qu'ils sont : leur vie.

Sauf qu’en face, certains, beaucoup plus mal lotis par la vie veulent changer ce monde qui ne leur fait pas de cadeau. Ils sont moches, en mauvaise santé, ils mettent plus de temps à comprendre des notions très simples auxquelles ils n’accèdent que par de très pénibles efforts de travail, ils sont plus déprimés que la norme car la joie n’est pas ce qu’on leur donne en héritage, ce qui les rend ternes et morts comme leurs enfants à qui ils pensent faciliter la vie en mettant en place tout un système qu’ils appellent progressiste car il attaque le sens naturel de la vie en le freinant ou en l'accélérant pour "conserver" une vie qu'ils ont du mal à garder auprès d'eux.

C’est délicat.

Nous avons d’un côté un groupe qui avance dans le sens de la vie, en la respectant parce qu’ils sont respectés par elle, cette vie qui les remercie d’aller dans son sens et les gâte en conséquence… Et nous avons un autre groupe qui ne conçoit même pas que la vie puisse avoir un sens parce qu’ils sont broyés à l’intérieur de cycles que leurs parents n’ont pas su transmettre dans le bon sens. Ils répètent des erreurs qu’ils reçoivent en héritage et en rajoute à leur tour pensant conjurer leur sort.

Le problème de ceux qui pensent que la vie n’a pas de sens et qu’elle peut donc être réinventé comme bon (ou plutôt mal) leur semble, c’est que la réalité physique, biologique, chimique et toutes les réalités concrètes réunies s’allient pour les faire taire et donc ils se défendent de toutes leurs forces en instaurant l'illusion comme modèle de vie... Mais ils mourront. Comme tous. Et leur travail morbide aussi... Seule la vie avance. La mort arrête.

La vie avance de la naissance vers la mort dans un processus de transmission qui nécessite de la joie, du partage, du bonheur… De la vie.

Et c’est la vie.

 


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