Maman travaille et casse les couilles à tout le monde surtout

La vie comme un art

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Pendant la réunion parents-prof, la maîtresse nous a présenté son programme pour l’année. Un super travail. Qu’elle ne pourra pas assurer puisqu’elle est enceinte. De 4 mois. En septembre. Et sera absente de son poste à partir de février…

Ma fille est en CM2 et s’il y a bien une chose qui n’a pas changé depuis le CP, c’est son regard sur les remplaçants « Ils sont toujours méchants les remplaçants, je ne sais pas pourquoi »…

Peut être parce qu’ils ne s’attachent pas à des enfants qu’ils ne verront que quelques semaines, avec des collègues qu’ils ne connaissent pas et une équipe qui n’a pas le temps de les intégrer ? Peut être parce qu’ils sont payés comme des esclaves ? Bref, là n’est pas le propos ma chérie, laisse moi parler aux gens, sors de ma tête, je viens te chercher dans une heure bébé.

Toujours est-il donc que la maîtresse est enceinte et que le suivi nécessaire, aussi bien d’un point de vue affectif qu’intellectuel, pour assurer les meilleures conditions d’apprentissage des enfants, ne sera pas assuré.

Assise à la place de ma fille, dans sa classe, en écoutant l’enseignante essayer de rassurer des parents pris en otage qui n’étaient pas dupes, mais qui n’avaient pas d’autre choix que de se taire pour ne pas passer pour ce que je vais passer à la fin de cet article, je me suis prise à imaginer le nombre de situation dans lesquelles les femmes bousillent le travail de tout le monde, font de la merde en ne faisant pas le leur et en réalité, s’en battent les reins au final car elles n'auront qu'à chouiner pour qu'on les console et qu'on passe pour les monstres qui ont osé vouloir avoir des arguments logiques en face de leur crise émotionnelle...

Je ne crois pas que la maîtresse, ou les autres femmes qui délèguent l’éducation de leurs enfants pour aller exercer une activité professionnelle autre que la maternité soit réellement préoccupées des emmerdes qu’elles laissent derrière leur choix de cumuler la charge maternelle avec un autre emploi… Et c’est réellement un phénomène de société qui nous écrase tous si on refuse de le pratiquer.

Je mets au défi quiconque de se plaindre du fait que son enfant n’aura pas droit à un enseignement serein cette année parce que la maîtresse a décidé d’avoir un enfant… Se plaindre que la collègue qui est parti en congé maternité ne reviens pas et bloque un poste sur lequel on ne peut pas investir une formation de qualité à la personne qui l’occupe puisqu’elle ne va (peut être pas) rester.

Quand j’étais moi même à l’école, j’ai eu une prof d’allemand qui était en remplacement depuis toute sa carrière. Je crois qu’elle avait pas loin de 50 ans quand je l’ai eu comme enseignante… Elle était en remplacement d’une femme qui était parti en congé maternité, puis un autre, encore un autre, encore un et au final qui a passé sa vie à faire des enfants jusqu’à sa retraite…

Là où ça pique encore plus c’est que le retour de la maîtresse est programmé, lui aussi, pour le mois de mai. Le désespoir d'un gouffre sans fond.

Parce que ça veut dire que la maîtresse va apprendre à ma fille, à tous les enfants présents dans la classe, ses élèves, qu’une femme peut abandonner son bébé à quelqu’un d’autre sans remplir son obligation de le nourrir de son propre lait et en négligeant le besoin vitale pour le bébé d’être soigné par sa maman, unique interlocutrice possible pour respecter son adaptation au monde commencé in utero.

C’est chaud patate. Lactalis ma tuer.

Parce que si tu couines, c’est toi la folle. Parce que si tu dénonces, c'est toi le problème. Parce que si tu expliques, c'est toi la dictature. Vilaine conservatrice réactionnaire et rétrograde !!! (Attention parce qu'elles donnent souvent la fessée elles en plus ^^ pas le temps d'entendre les arguments des plus faibles, juste leur plaisir, leur volonté comptent, donc hop, une bonne baffe dans la gueule du petit pour le faire taire ça ne les a pas tué elles. Malheureusement...)

L’intérêt des enfants passe après celui des adultes et pire encore, on leur confirme, au cas où le message n'était pas assez clair, que l’intérêt du bébé, le plus faible de la chaine, passe après l’intérêt de l'argent qu'ils appellent le travail.

Dernièrement, le congé maternité français, qui est un des plus bas d’Europe et qui ne respecte absolument pas les besoins physiologique de la mère et du bébé et qui favorise la débilité et la dégénérescence, a été retravaillé pour que les dernières femmes qui échappaient encore à cette stupidité sans nom puissent elles aussi abandonner leur bébé comme les autres au nom de leur émancipation de leur famille pour une plongée vers l’esclavagisme ou de leur « liberté » de faire de la merde… Youpi.

Ce n'est pas au patron ou à l'état de payer pour que des femmes fassent des enfants et les abandonnent au profit de leur carrière ou de leurs envies !!! Ces enfants ont des pères et les familles doivent être organisées et autonomes si elles veulent procréer et s'agrandir. Ce système qui est mis en place n'est pas dans l'intérêt de l'enfant (et déjà ça devrait nous suffire à tout arrêter), n'est pas dans l'intérêt des parents et n'est pas dans l'intérêt de la société.

Quand Maman travaille, elle casse les couilles, c’est ça la réalité !!! Elle casse les couilles aux autres mères qui n’ont pas abandonné leur travail de mère pour ne pas être pointé du doigt comme les connasses qu’elles sont et elles cassent les couilles au monde du travail qu’elles désorganisent sciemment comme les égoïstes immatures qu’elles resteront.

Des connes. Qu'il va falloir se farder encore longtemps. Malheureusement.

Mais des solutions existent, grâce à mon Dieu, pour préserver les enfants de ces idiotes et conduire nos poussins vers leur monde, le nôtre, un monde plus doux, plus intelligent et plus rigolo, aussi (en plus nous on n'en donne pas des fessées, alors tu vois... On s'en fout d'elles. Des connes chtedis.)

*Photos : Brut.

**Edit : Si on utilise le système du congé maternité, il faut que ce dernier soit de 6 mois minimum pour prendre en compte et respecter les besoins physiologiques et psychiques du nouveau-né et de la mère.

 


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