Quand on va aux toilettes pour faire pipi, on ne se demande pas dans quelle position on va se mettre... On le fait, c'est tout.

Alors pour accoucher, il est étonnant de remarquer qu'il y a tout un protocole sur la position dite gynécologique dans laquelle les femmes doivent accoucher. Sur le dos, jambes écartées, poids du bébé en plein sur soi... C'est très étrange. Je ne sais pas qui a eu l'idée un jour de faire ça et pourquoi depuis cette idée saugrenue est reprise, mais fort est à parier que ce n'était pas une femme qui accouchait.

Une des mamans du forum sur lequel j'allais discuter avec d'autres mamans qui ont accouché, m'avait expliqué que cette position dite gynécologique avait été prise pour que le gynécologue puisse avoir une bonne vue sur l'accouchement et assez d'espace pour opérer. C'est le cas de le dire. Sauf que normalement, dans ce moment là, la seule personne qui doit avoir assez de mouvement pour opérer et ne pas se faire opérer, c'est la femme qui accouche.

Pour ma premièer grossesse, mon corps s'est mis d'instinct sur le côté pour la sortie finale. Pourquoi ? Je n'en sais rien. C'est comme cela que mon corps a décidé qu'il fallait se positionner pour que le bébé ai un bon axe de sorti, pour que la tête passe le mieux possible...

Pour ma deuxième grossesse, mon corps a choisi de se mettre accroupi sur le lit. A aucun moment je n'aurais pu imaginer qu'on pouvait accoucher comme ça et pourtant en le faisant, c'était la position la plus logique du monde pour moi, accroupi, avec ma main entre mes jambes prêtes à accueillir ma petite avec mon autre main qui stabilisait ma position en se tenant au matelas. La logique même d'une expulsion de quelque chose qui se trouve dans le ventre et doit sortir par l'entre-jambe...

Je regrette que les femmes ne soient pas plus informées sur les positions de grossesse possible et qu'elles ne soient surtout pas plus entendu dans leur besoin de mouvement, mais comment entendre quelque chose que la personne concernée ne sait même pas...

Un gros travail d'information reste à faire, voici ma bouteille à la mère.