Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

En tout cas plus pour moi... Plus après mes expériences amoureuses et ce que j'en ai compris.

Quand j'étais plus jeune, au début de ma vie d'adulte, j'ai été élevé en bonne petite française dans un esprit de liberté sexuelle tellement naturelle que je ne savais même pas que ça pouvait poser un problème à quelqu'un. Quand je rencontrais un garçon qui me plaisait et que nous étions d'accord tous les deux pour vivre une petite histoire, je pouvais faire l'amour avec lui sans me poser de questions sur les lendemains possibles de cette relation. J'avais envie, lui aussi, ça suffisait.

Bon, je n'étais pas non plus une affolée du cul et je me suis très vite mise en couple, mais ma liberté faisait que je savais partir de mes histoires quand elles ne me plaisaient plus. On ne m'a jamais appris à rester. Personne... Je n'avais même pas en conscience que les gens pouvaient avoir appris à rester avec leur compagnon. Je pensais qu'ils s'aimaient juste plus que moi et les miens. Jamais je n'aurais imaginé que des gens puissent être conditionnés à rester avec un être humain avec lequel ils ont vécu simplement parce qu'ils se sont engagés et que ça puisse réussir à recoller les morceaux et à redonner un nouveau souffle à des couples, des familles entières.

Moi, on m'a appris à être belle, à être libre et à être heureuse. Pour apprendre à être une famille, j'ai improvisé. J'ai établit des règles avec le père de mes filles en pensant naïvement que puisque nous les établissions ensemble pour construire notre vie avec, elles étaient valables. Et bien non.

La règle majeure de ma construction familiale était : tu ne baises et n'aime personne d'autre que moi et tu me parles de ce que tu ressens pour les autres pour qu'on avance ensemble. Tout était construit autour de ça. Parce que j'avais décidé de me donner. De donner au delà de mon corps ou mon coeur... De me donner comme outil de production de bébé... Donc de mettre sous sa dépendance pendant quelques années le temps d'élever les enfants. Cette règle là était donc fondamentale pour consolider ma confiance et que je puisse profiter de l'expérience de l'ouverture maximale. J'ai tout donné. Mon corps, mon coeur, mon esprit et mes enfants. J'ai fait entièrement confiance, j'ai voulu goûter le vrai amour dans la confiance totale et je l'ai fait.

Et même après les désillusions, après m'être rendu compte que ce gros bâtard de sa race baisait le Royaume entier et les touristes qui vont avec, je ne peux pas effacer les sentiments que j'ai ressenti pour lui. L'amour que j'ai ressenti a été réel, même s'il était pour une personne qui était fausse parce que j'étais sincère.

Ce n'est qu'à partir de cette expérience que j'ai voulu vivre l'acte physique autrement. Je veux m'offrir encore plus... Encore mieux. Encore plus grand. Je ne veux pas d'une petite baise derrière un établi avec un gars de bas-étage que j'ai accepté parce qu'il passait par là au bon moment. Je veux l'exclusivité du contrat. Je veux les grands frissons... Je veux tout et je veux tout donner.

Il n'y a rien de mieux que de faire l'amour à quelqu'un qu'on aime, c'est incomparable. Mais ça, ça se gagne, ça se travaille... Ensemble. L'amour physique n'est pas un massage pour se détendre et donner du plaisir à son corps. C'est un moment d'exploration, de découverte, de partage, de mise à nu physique et psychologique de deux personnes qui éprouvent des sentiments de grand respect, d'envie, d'admiration, de tendresse, de douceur, de passion, de jalousie possessive, d'amour... C'est inestimable. C'est précieux.

Je rêve d'un premier baiser qui scelle un engagement et une nuit d'amour sans peur de faire venir un humain, au contraire, avec toute l'insouciance que ça arrive ou pas parce qu'il sera aimé à la folie cet humain qui ressemblera à l'autre que nous, cet autre à qui nous nous engageons à faire l'amour aussi longtemps qu'il nous le permettra...

Aucun humain ne devrait être réduit à monnayer son amour ou son corps parce que c'est la seule raison pour laquelle nous sommes sur cette terre, c'est notre cadeau, notre but à tous et à toutes et personne ne devrait avoir le droit de le salir ou de le voler à quelqu'un de plus faible, que ce soit une faiblesse économique, physique ou mentale.

L'amour physique ne devrait se faire que dans la pleine conscience de ce qu'il est : le plus grand moment de toute une vie qui peut bouleverser tout un tas de vie si on n'y prend pas garde.

Je ne sais pas pourquoi le mot sexe a été inventé... Le seul mot qui devrait décrire l'acte physique pour s'aimer est l'Amour.


Ajouter un Commentaire


MomLetter

Abonnez-vous à notre Newsletter!