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La personne que j’ai rencontré lors de l’accouchement de ma deuxième fille était exactement la même personne que j’avais dans le ventre. Mais son environnement aussi...

Lors de ma deuxième grossesse, j’avais très peur de perdre mon enfant et c’était une grossesse précieuse officiellement ce qui fait que nous étions plusieurs à nous angoisser autour de cette grossesse et c’était assez difficile à gérer d’avoir toute une équipe de flippés avec moi… Alors que pour la première grossesse j’étais flippée toute seule, ce qui était quand même plus agréable.

Et j’avais tellement peur de perdre mon enfant que je pense que dés le départ, j’ai mis en place un système mental au travers duquel je lui ai tout expliqué… J’ai expliqué à mon enfant dans mon ventre dans quel environnement elle était : un environnement qui n’était peut être pas apte à la garder et qu’il allait falloir se battre ensemble pour arriver à la faire naître, que ce serait un travail en duo, que c’était elle et moi, qu’on allait se battre et qu’on allait y arriver. Et toute ma grossesse a été un combat, avec mon enfant, pour la faire naître. Un combat psychologique et physique parce que j’ai dû rester couchée 6 ou 7 mois, avec des visites d’infirmière à la maison chaque semaine, des piqures dans les fesses chaque semaine, un suivi à l’hôpital… Ce n’était pas rigolo ! Pourtant, je ris facilement de tout, mais alors là, ce n’était vraiment pas drôle…

On a alors mis en place toutes les deux un rituel qui faisait que quand mes peurs me perturbaient un peu trop, j’avais besoin de savoir qu’elle était en vie en moi, je lui demandais de bouger. Je demandais à mon enfant dans mon ventre de bouger pour savoir qu’elle était en vie. C’est à dire qu’à partir du moment où je l’ai senti dans mon ventre la première fois, jusqu’à sa naissance, à chaque fois que j’ai demandé à ma fille dans mon ventre de bouger, à chaque fois, elle a bougé. Et ça a été notre lien le plus fort. Le mental. Elle était d’une obéissance extraordinaire dans mon ventre, elle était d’une force ! Elle savait se contenir, elle était incroyable, un vrai guerrier. Et ce qui est drôle, c’est que comme pour la première, quand elle est sorti, elle était tout le contraire ! Elle était capricieuse, colérique, elle faisait des crises de colères incroyables ! A deux ans et demie, c’était quelque chose de terrible ! Elle faisait des crises de colère terrible, elle n’a pas dormi la nuit jusqu’à 4 ans. Le combat… C’était vraiment tout le contraire entre sa personnalité et son environnement ! Elle avait une personnalité très obéissante, très coopérative… Et un environnement qui la poussait à se battre de toutes ses forces. Donc quand elle est sortie, c’est comme si elle s’était tellement contenu dans le ventre qu’elle a dit « je vais vous la faire minable ! »

Et maintenant elle est redevenue celle qu’elle était dans le ventre, elle a réussi à récupérer sa personnalité… Une force de caractère et en même temps, une capacité d'écoute. Mais quand elle est née, il m’a fallut deux ou trois jours pour la retrouver. Pour retrouver le bébé que j’avais eu dans le ventre. Peut être que j’étais plus groguie que pour la première, peut être que j’avais d’autres données à gérer avant la rencontre réelle avec mon enfant, plus posée…

D'une façon générale tout de même, les enfants que j’ai porté dans mon ventre, les caractères que j'ai préssentie en moi et les échanges que nous avons eu à l'intérieur de moi, l'amour, tout ça, je l'ai retrouvé à la sortie avec elles. C’étaient les mêmes.


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