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J'étais partie pour écrire un article titré de quelque chose du genre "Non les pauvres n'ont pas plus de valeurs que les riches !!!" et puis je me suis ravisé en me disant que j'allais encore me faire quicher la gueule des deux côtés et que ça me fatigue. Alors j'ai réfléchi et je vous propose de lister les avantages et les inconvénients qu’il y a à éduquer vos enfants dans la richesse comme dans la pauvreté...

 

Être pauvre c'est trop bien !

 

- Parce que ça favorise l'apprentissage du lien social, de l’humilité et du partage. En étant pauvre j'ai été obligée de faire attention à ma façon d'être perçue par les autres et surtout à mes liens avec les membres de ma famille. Quand à la fin du mois -le 12 ou le 13 du mois- le frigo est vide et qu'il ne reste plus rien à revendre sur leboncoin, on a plutôt intérêt à être en bonne relation avec les premières personnes aptes à nous aider dans nos cercles sociaux : la famille, les amis proches, etc.

 

J'ai ainsi renoué avec ma mère, mon père, mes frères, tout ceux et celles qui pouvaient au quotidien me prêter main forte dans la gestion de mon quotidien. La pauvreté m’aura au moins appris à supporter des liens sociaux peu stimulants, à montrer à mes enfants que la famille est la première valeur refuge en cas de coup dur et à leur faire comprendre pourquoi il faut respecter chaque différences dans un groupe social. J’ai pu aussi incarner et faire vivre à mes filles des vraies moments de partage entre pauvres, notamment lors d’un mémorable réveillon au Restos du cœur qui reste jusqu’à aujourd’hui un de leur meilleur souvenir de fête et de joie.

 

Être pauvre c'est pas bien du tout !!!

 

- Parce que les liens sociaux tissés avec les autres sont vite biaisés par des liens de dépendance économique qui ne permettent pas un bon développement de la personne et finissent souvent par engendrer la loi du plus fort sur les plus faibles.

 

Quand j’ai renoué avec ma famille à la suite de ma nomination au rôle de pauvre, j’ai vite remarqué qu’en acceptant leur aide, j’accepter leur ingérences dans ma vie et que j’étais perçue comme étant en position d’infériorité et donc par conséquent je me devais de respecter toute une série de règles implicites le plus souvent vendues comme « traditionnelles » mais qui sont en réalité l’obligation de soumission de la personne qui reçoit par les personnes qui donnent.

 Généralement, comme ce sont les femmes qui accouchent et allaitent, à elles revient le magnifique métier de mère au foyer et aux hommes le rôle nourricier de travailleur à l’extérieur pour payer les frais dûs à l’éducation des enfants et à l’entretien de leur mère. Le problème dans cette configuration est que le travail de mère n’ayant aucun statut légal, les mères au foyer sont laissées à la libre appréciation de qui voudra bien s’en occuper s’il a le temps…

 

Pour peu que, comme moi, elles décident de se couper du gros bâtard de sa race qui baise des putes pendant qu’elle enfante… Les choses se compliquent pour le peu !

 A qui revient alors la charge de la mère qui s’occupe des enfants et des enfants eux même ? Dans une société ou les pères ne paient pas les ridicules pensions qui couvrent à peine 1/3 des besoins vitaux des enfants, à qui doit-on demander la permission de pouvoir continuer à nous occuper correctement de nos enfants quand le père a le droit de ne plus le faire quand il le décide ?

 Cette situation place les mères avec enfant en bas âge au premier rang de la précarité en France et les hommes à l’autre bout de la courbe du profit, sur le dos de leurs propres enfants… N’est pas le plus malheureux qui on croit.

 

A suivre…

 

 

 

 

 


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